L'univers de No Man's Sky est si vaste qu'il est surveillé par des sondes spatiales

L'univers de No Man's Sky est si vaste que l'équipe de conception a dû développer des sondes spatiales pour en explorer et en documenter une partie au hasard.

L'univers de No Man's Sky est généré de manière procédurale et l'équipe de conception n'en a donc pas le contrôle total. En fait, l'univers est trop vaste pour que l'équipe puisse le surveiller en même temps. C'est pourquoi elle s'est tournée vers la NASA pour s'inspirer de la manière d'explorer un univers pratiquement illimité.

"Pour peupler cette réalité alternative, les artistes ont créé des graines : les parties essentielles des plantes, des animaux et des lieux géographiques. Les arbres ont des troncs et des feuilles. Les animaux ont des structures osseuses. Les vaisseaux spatiaux ont un cockpit. Les bâtiments ont des portes, des fenêtres et des toits". a expliqué le directeur artistique Grant Duncan.

"Ils ont ensuite jeté ces graines dans ce que Duncan appelle une "grande boîte de mathématiques", où les algorithmes du développeur britannique créent des variations sur ces thèmes. Des arbres courts au feuillage orange. Des vaisseaux spatiaux avec des cockpits courts. Des créatures extraterrestres dont l'ascendance, semblable à celle d'un cerf, est saisissable d'un seul coup d'œil.

"Nourrissez la grande boîte de maths de No Man's Sky avec les mêmes données d'entrée - les graines de l'équipe artistique - et elle produira les mêmes résultats, que ce soit sur votre système ou sur celui d'un ami. C'est de là que vient la puissance de son univers".

À l'origine, Duncan était opposé aux mondes générés de manière procédurale, car il craignait qu'ils soient essentiellement ennuyeux sans qu'il ait la possibilité d'intervenir et d'ajuster les choses. Mais il a ensuite changé d'avis et s'est laissé séduire par la variété et l'ampleur que cela implique.

"Je pense qu'en réalité, nous sommes tous des maniaques du contrôle. Les artistes sont tellement habitués à contrôler chaque pixel. Surtout aujourd'hui avec les artistes numériques. Nous pouvons utiliser Photoshop, zoomer et être obsédés par quelque chose qui n'intéressera jamais personne."