Valve poursuivie pour discrimination à l'égard des transgenres
Valve a la réputation d'avoir l'un des environnements de travail les plus progressistes de l'industrie. Cette image est aujourd'hui mise à l'épreuve devant les tribunaux après qu'une femme transgenre a intenté une action en justice accusant la société de discrimination.
La plainte a été déposée le 12 avril 2016 par une ex-employée identifiée par ses initiales A.M. La plaignante travaillait comme traductrice pour Valve jusqu'en 2012, date à laquelle elle a pris un congé pour effectuer une transition de genre et se rétablir. Elle a également demandé à être relocalisée à Los Angeles où résident ses médecins et Valve a approuvé, mais seulement après l'avoir reclassée en tant qu'entrepreneur indépendant.
Après avoir repris le travail, le patron de la plaignante l'aurait appelée "elle". En outre, elle affirme n'avoir été licenciée qu'après s'être plainte auprès du service des ressources humaines de Valve que l'entreprise exploitait essentiellement des personnes qui avaient été dupées en fournissant gratuitement des services de traduction sur la base de fausses promesses faites par son superviseur.
Après s'être plainte auprès du service des ressources humaines, A.M. a été licenciée. Valve a justifié sa décision par la nécessité de réinstaller son travail à Washington. La plaignante a fait remarquer qu'elle avait proposé de revenir, mais que l'entreprise avait poursuivi la procédure de licenciement. En fin de compte, elle pense que la véritable raison pour laquelle elle a été licenciée est que son patron a été mis mal à l'aise par son changement de sexe.
La plaignante demande $1 million de dommages-intérêts généraux, $1 million de dommages-intérêts spéciaux, $1 million pour la perte de revenus et $150 000 pour les salaires impayés et les pénalités. Elle demande également d'autres dommages-intérêts punitifs qui seront décidés par le tribunal.
Valve a répondu à l'action en justice le 20 mai, niant toutes les allégations et demandant le rejet de l'action.
